"des petits orchestres ambulants passaient en jouant des sérénades. ces femmes inconnues, leurs beaux visages peuplaient ses rêves. il les imaginait instruites, délicates, raffinés, autant dans leurs manières et leur language que dans leurs corps et leurs belles toilettes. celles qu'il voyait et qu'il soignait chaque jour avec l'âme vulgaire et, auprès d'elles, l'humble clara semblait une reine, mais, malgré lui, son coeur battait d'espoir lorsqu'il approchait d'une femme belle et riche. chaque foi, il était déçu!"
in irène némirovsky, le maître des âmes (denoël, 2005)
in irène némirovsky, le maître des âmes (denoël, 2005)
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